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Intersyndicale C.G.T., UFICT, C.G.C. (avenir Secours) C.F.T.C. (SNSPP), C.F.D.T.

Compte rendu de la réunion du 31/10/08

avec Le Président GROSVALET et le Colonel BERTHELOT

au Gpt de SAINT NAZAIRE

Etaient présents : P. Goyal S. Russeau pour l’UFICT et J. Pennanec’h pour la CGT, P. Béatrix pour la CFTC et F. Fleury pour le SNSPP, D. Brindejonc pour la CGC Avenir secours et E. Joubert pour la CFDT.

 

RAPPEL DU CONTEXTE : P. Goyal pour la CGT a alerté le Président par un courrier de la mi juillet 2008 dénonçant les conditions de travail à la direction et les souffrances morales de certains agents. Le Président avait demandé à Mr BOCHET d’évoquer ce problème avec nous lors de sa rencontre avec la CGT le 12 septembre mais ce point fut abrégé lors de la présentation de notre cahier revendicatif à ce nouvel élu du CA, car il n’était visiblement pas au fait de ce dossier. De nouveau alerté par P. Goyal le jeudi 2 octobre lors du congrès de Rennes en septembre le Président à consenti à nous rencontrer afin de trouver des solutions rapides à ces détresses.

 Le RDV a donc eu lieu au Groupement de  Saint Nazaire le 31 octobre 2008.

 

S. Russeau a commencé par retracer l’historique de notre demande en insistant sur le fait que l’absence de réponse de l’administration à notre demande d’entretien nous a permis de nous mobiliser en intersyndicale et que la CFDT, la CGC et la CFTC ont répondu favorablement à notre demande de mobilisation, le problème soulevé ayant été confirmé par leurs différentes sources au sein de la direction.  D’autre part, dans l’intervalle, le Président et le colonel ont reçu un courrier de la médecine du travail confirmant  le sérieux des faits décrits dans le courrier adressé au président au mois de juillet par la CGT.

La CGT a depuis, demandé qu’une expertise des conditions de travail soit inscrite à l’ordre du jour du dernier CHS et cette demande a été soutenue par l’ensemble des organisations syndicales y siégeant.

 Un courrier de la CGT a confirmé cette demande à l’issue du CHS en précisant que nous souhaitions qu’elle soit impérativement réalisée par une société extérieure au SDIS 44, celui-ci ayant proposé qu’elle soit réalisée en interne.

 Nos objectifs sont très clairs :

 Faire stopper immédiatement toute mesure ou attitudes tendant à générer des souffrances aux agents sur leur lieu de travail.  Trouver des solutions pour améliorer le climat social du SDIS 44

 La volonté des agents étaient de rencontrer le Président sans le Directeur du SDIS, version que le Directeur à confirmé car les agents territoriaux des mairies quand ils ont un problème, rencontrent le Maire, pas le Directeur Général des Services.

 

L’intersyndicale à pour but de régler le problème sans objectif électoral c’est la raison qui justifie que le compte-rendu de cette réunion sera transmis à l’issue des élections professionnelles.  Les agents qui ont accepté de se livrer à nous ont peur des représailles de l’administration. Ils ont un sentiment de dépréciation de leur travail, de découragement, d’incompétence et une démotivation forte.

 Les causes exprimées sont une pression permanente et inappropriée au vu de l’objectif professionnel à atteindre. Il n’y a aucune sérénité dans le travail et ils sont déresponsabilisés.

La perception des faits est difficile à établir mais les problèmes personnels  ne doivent pas tout expliquer. Il y a eu 39 arrêts de travail plus ou moins long aux RH en 6 mois. Est-ce une situation normale dans un service ?

 Les informations recueillies par les syndicats identifient de réelles situations de souffrance mentales au travail, sur le site de la Chantrerie, principalement ressenties au service des RH mais qui ont tendance à s’exporter dans d’autres services administratifs et existant depuis plusieurs années déjà.

 Un rappel de l’histoire du SDIS est effectué pour la période de 1998 à 2008, mais le contexte de la départementalisation en 2001, n’explique pas tout. Les personnels recrutés avant 2001 ont eu à cœur de construire le SDIS 44 et ceux qui l’ont intégré en 2001 s’y sont appliqués.

 D. Brindejonc pour la CGC rappelle que les gens se sentent mal au travail et pourtant ils aspirent à travailler sereinement.

 Nous rappelons notre demande d’une expertise des conditions de travail soient réalisée par un organisme externe au SDIS 44 afin d’en garantir la neutralité sinon les agents risquent de ne pas s’exprimer.

 Nous demandons également qu’une politique de prévention de ce type de comportement soient mise en place au sein du SDIS.

 Le Président et le Directeur vont rechercher des pistes de travail et le directeur s’engage à recadrer les groupements concernés.

 Le Directeur nous a informé qu’il rencontrait le médecin du travail vers le 13 novembre prochain afin  d’obtenir de sa part des compléments d’information dans ce dossier et de trouver des solutions à mettre en place.

 Le Président rencontrera le Directeur le 20 novembre afin de faire le point sur ce dossier.

 CONCLUSION

 En ce qui nous concerne, nous pensons que le bilan de cette réunion est positif : 

 1.  Le Président et le Directeur ne nient plus le fait qu’il existe une souffrance des travailleurs au sein du SDIS 44, et ce même si nous avons refusé de leur donner des noms ou des faits précis, ce qui aurait conduit à trahir la confiance que les agents nous accordent en nous livrant leurs témoignages.

2.  Le Président et le Directeur vont rechercher des pistes de travail 

3.  Le Directeur s’engage à recadrer les groupements concernés.

4.  il cherche des solutions pérennes et ne conteste pas le bien fondé de notre demande d’une expertise des conditions de travail qui soient réalisée par un organisme externe au SDIS 44.

 

La Suite vers le 20 novembre prochain, restez à l’écoute, nous vous en dirons plus.

 

Fraternelles salutations.

 

Pour l’intersyndicale, 

 

Pascal GOYAL 

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